Wednesday, August 31, 2005
Je traverse le tunnel de la zone ouest au volant de la Saab que Marceau m'a récemment prêté. Bientôt E. et moi arriverons à l'aéroport de Changi. E. m'attendra alors en double file. Je descendrai l'escalator menant aux arrivées et je me dirigerai vers le bureau Lufthansa. L'employée me donnera alors le billet et me rendra un sourire. Je m'arreterai pour acheter des cigarettes, puis après avoir tourné en rond une dizaine de minutes, je regagnerai la voiture et mettrai le billet dans la boîte à gant. Peut-être, irons-nous alors manger quelque chose au dernier étage d'Isetan.
Thursday, August 25, 2005
Wednesday, August 24, 2005
"Free at last!"
Le slogan un peu kitsch de la nouvelle compagnie aérienne low-cost de M. Choo tapisse les murs de la salle de fête louée pour célébrer son lancement. Je fais remarquer à Mme. Perron la sinistre moquerie faite aux mouvements de libération des peuples dont, M. Choo est d'une façon un rejeton. Mme. Perron rit confusément.
Je revois les images du vieillard qui s'est effondré devant moi hier, mort à l'arrivée des secours, tandis que les mots de Claudine résonnent à nouveau dans ma tête. Une étrange impression de clôture s'en dégage. Il est temps d'agir, peut-être. Mais où commencer?
Je m'avance vers M. Choo, lui tendant la main. Il rayonne.
"Ah, vous êtes venu!" il s'exclame. "Et où est donc votre amie?"
Je hausse les épaules et m'éloigne. Vous n'en avez vraiment pas la moindre idée, Monsieur Choo... "Free at last"
Le slogan un peu kitsch de la nouvelle compagnie aérienne low-cost de M. Choo tapisse les murs de la salle de fête louée pour célébrer son lancement. Je fais remarquer à Mme. Perron la sinistre moquerie faite aux mouvements de libération des peuples dont, M. Choo est d'une façon un rejeton. Mme. Perron rit confusément.
Je revois les images du vieillard qui s'est effondré devant moi hier, mort à l'arrivée des secours, tandis que les mots de Claudine résonnent à nouveau dans ma tête. Une étrange impression de clôture s'en dégage. Il est temps d'agir, peut-être. Mais où commencer?
Je m'avance vers M. Choo, lui tendant la main. Il rayonne.
"Ah, vous êtes venu!" il s'exclame. "Et où est donc votre amie?"
Je hausse les épaules et m'éloigne. Vous n'en avez vraiment pas la moindre idée, Monsieur Choo... "Free at last"
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