Ils n'ont pas appelé. J'ai donc préféré sortir traîner à l'aéroport, à Changi, où je débarquai il n'y a pas si longtemps. Assis au bar de l'attrium central, sur-élevé par rapport au terminal des départs, je contemple les quelques derniers voyageurs en route vers des destinations plus lointaines.
Jaïpour, Manille, Houston.
Je pense à tous ceux qui sont morts pour des idéaux révolutionnaires, mais aussi à tout ceux qui ont perdu pied dans un rêve qui n'était pas vraiment le leur. Ceux qui n'ont pas compris à temps qu'ils avancaient sur un échiquier auquel ils n'avaient pas partie prenante. Noyés par les vagues.
Flight OK498 is now ready for boarding.
Friday, November 12, 2004
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